Arpenter le monde avec un télescope dans le sac à dos et dormir chez l’habitant, c’est l’idée d’une série de documentaires imaginée par Stephen Rater, un astronome marcheur et vulgarisateur. Grâce à lui le ciel n’est plus obscur ! Au Festival du Film et du Livre d’Aventure de La Rochelle, du 12 au 19 novembre 2023, il présente son dernier film « Marche à l’étoile au Kirghizstan ». Interview cosmique.
D’où te vient cette passion pour les étoiles ?
Ça a démarré tout gamin, à l’âge de dix ans. Mes parents m’ont offert L’imagerie de l’espace de Bruce Millet. C’est un bouquin pour enfants qui vulgarise l’astronomie. Je me rappelle l’avoir lu et relu dans mon lit. Ce livre intrigue, il pose beaucoup de questions et appelle à observer. Quand on est gamin, on se dit qu’on vit dans un grand mystère et qu’il y a plein de trucs à découvrir !
Où se trouve l’aventure quand tu marches avec ton télescope ?
Dans les rencontres et le partage. Quand je plante un télescope au milieu du village, les gens sont très curieux et viennent voir. Ils veulent mettre l’œil dans la lentille pour observer Saturne, Jupiter ou encore la Lune. C’est hyper fort pour eux, car ils n’ont jamais vu cela ! Ils partagent leurs ressentis, leurs notions d’astronomie, leurs cosmogonies.
Rêves-tu d’aller dans le ciel ?
J’aimerais, mais je suis un peu claustrophobe ! Je pense que j’aurais du mal à passer quelques heures, quelques jours ou quelques semaines dans une fusée, mais ça serait incroyable ! J’adorerais voir la courbure de la Terre. J’adorerais voir la Terre, ce point bleu pâle qui est notre foyer. C’est une expression de l’astronome Carl Sagan reprise par beaucoup de gens.
La totalité de cet entretien est à retrouver dans le AR64, disponible sur notre site et en kiosque, et dans l’épisode 27 du podcast Aller-Retour.