En canoë sur le Zambèze

Explorateurs novices, François-Xavier de Villemagne et sa nièce Apolline ont pagayé pendant 36 jours sur le Zambèze. 1000 kilomètres à bord d’un canoë gonflable depuis le nord-ouest de la Zambie jusqu’aux chutes Victoria. Une sacrée aventure pour ces deux-là qui n’avaient jamais voyagé ensemble ni fait du canoë auparavant.

Pourquoi avoir choisi le Zambèze ? 

Comme nous n’avions jamais fait de canoë, il nous fallait un fleuve calme avec toutefois des sections de rapides amusantes à passer. Le Zambèze qui est resté sauvage sur 1000 km répondait à ces deux critères et avait en outre l’avantage de couler dans une région relativement sûre. 

Une journée type ?

Lever à 5 h soit avant le soleil. Puis de longues heures à pagayer seulement interrompues par le petit déjeuner puis le déjeuner. Enfin, arrivée aux alentours de seize heures trente ce qui nous laisse une heure avant la nuit pour trouver un endroit où camper et préparer notre feu de bois.

Quels obstacles avez-vous rencontrés ?

Une dizaine de rapides dont certains étaient inattendus. Une fois, une chute d’eau infranchissable nous a contraints à débarquer puis à la contourner à pied en portant le canoë. Au niveau de la faune, les hippopotames représentent le plus gros danger. En général, ils se tiennent en plein milieu du fleuve et il faut les éviter à tout prix pour ne pas risquer d’être chargé. Évidemment, il est conseillé de garder à l’œil les crocodiles sur les berges. Un jour, un éléphant s’est approché très près de nous, on ne faisait pas les fiers.

La relation tonton et nièce ?

On s’est plutôt bien entendu. Ce qui a aidé ? On avait deux tentes séparées. Après toute la journée sur notre canoë à faire la même chose, c’était bien que chacun puisse retourner dans sa caverne le soir. Ça nous permettait de nous retrouver de bonne humeur au petit matin.

Le bon plan

Une fois par mois, la Guilde du raid Européen organise « les cafés de l’aventure » au Zango, à Paris ! Tous les mois, un invité (ou une invitée) vient partager ses aventures dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Ce mardi 7 juin au soir, retrouvez Élodie Arrault pour faire un voyage « de Dakar à Djibouti, les poches pleines de graines ». Sinon le prochain rendez-vous sera le mardi 5 juillet prochain…

Photographes : François-Xavier de Villemagne et Apolline

Lire la suite dans AR58

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Écrit par
Victoria Lemaire-Barraud
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