Le projet se nomme Twomorrow, un angliche jeu de mots pour rappeler qu’il faut limiter le réchauffement climatique à 2 °C d’ici à 2050. Oui, mais comment faire ? Célia et Léo ont parcouru l’Europe en quête de solutions. 2, c’est aussi pour eux, mais c’est faire peu de cas d’Eugène, le fourgon dans lequel ils ont voyagé.
Pourquoi Eugène ?
C’est parti d’un délire entre copains. Si un jour j’avais un fils, je disais que je voudrais l’appeler Eugène, mais tout le monde était contre, à commencer par Célia. Vu que le fourgon est un peu notre premier enfant, c’est lui qui a hérité du nom.
Comment vous est venue l’idée du projet Twomorrow ?
À la base, il y avait cette envie de voyager, de faire un road-trip mais en ayant un impact positif. On a réfléchi à notre ikigai, c’est-à-dire à ce qui nous fait nous lever chaque matin avec enthousiasme. D’après les Japonais, nous possédons tous un ikigai même si nous n’en avons pas toujours conscience. De fil en aiguille, nous avons abouti à Twomorrow. Il s’agissait donc de voyager tout en découvrant des entreprises innovantes dont l’action favorise de meilleurs lendemains.
Entreprises que l’on retrouve dans une revue…
Exactement. Le but était de produire à la fin du périple, une revue présentant 20 interviews d’entreprises, qui chacune à sa manière, lutte concrètement contre le réchauffement climatique. Des fiches explicatives viennent en complément. Bien sûr, il y a aussi des pages « carnets de voyage » qui relatent nos aventures et détaillent notre itinéraire. La publication d’un numéro unique, dont le premier tirage est paru fin décembre et dont le second tirage est prévu en avril.
Pour plus d’informations : https://www.twomorrow-project.com
Photographies : Célia Poncelin et Léo Primard