T’as voulu voir Petra et on a vu Petra, t’as voulu voir Palmyre et on a vu Palmyre, t’as voulu voir Louxor et on a vu Louxor, t’as enfin voulu voir Angkor et on a vu Angkor et maintenant tu en redemandes, comme toujours. À y repenser, tout ce temps passé sans connaître Angkor, c’est insupportable. Angkor, j’adore.
1515, ça vous dit quelque chose ? 1515, c’est Marignan, bien sûr. Même les plus bouchés parmi les cancres
des écoles de France ont retenu cette date historique (du moins jusqu’à la fin du XXe siècle). Ribéry lui-même répond les deux doigts dans le nez. Magie du 15 accolé à un autre 15 et de Marignan sonnant aussi fièrement que D’Artagnan. Quant à savoir ce qu’il s’est passé cette année-là, il ne faut pas trop leur en demander non plus. 1515, c’est Marignan, un point c’est tout. Et tant pis si l’on a oublié que François 1er mit en déroute de féroces soldats suisses mugissant dans la campagne à proximité de Milan. Et 1432, c’est quoi ? Ah ! On fait moins les malins ! 1432, c’est la fin « officielle » de la cité d’Angkor. La capitale du Royaume du Cambodge est abandonnée par le roi et sa cour. Bon, on n’est pas à quelques années près, la ville ne fut pas entièrement désertée du jour au lendemain, mais sa décadence devait dès lors être rapide et définitive.