Cotentin : 3 choses à faire au gré des marées et des marais - A/R Magazine voyageur 2020

Cotentin : 3 choses à faire au gré des marées et des marais

Cernée par la Manche, la péninsule du Cotentin a bien des attraits naturels entre ses pointes, ses caps, ses ports, ses plages, ses falaises et ses marais. À l’est du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin, on a forcément côtoyé l’eau de plus ou moins près.

1- Observer non pas des veaux mais des veaux-marins

La baie de Veys est un estuaire où se rejoignent les quatre principaux cours d’eau du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin : la Douve, la Taute, la Vire et l’Aure. Depuis 1991 une colonie de phoques veaux-marins y a élu domicile. Chauffés par les rayons de soleil, ces animaux qui pèsent jusqu’à 110 kg se prélassent par petits groupes sur les bancs de sable dévoilés par la marée basse et appelés « reposoirs ». On peut les observer à partir d’une heure ou deux heures avant et après l’heure de la marée basse. À marée haute, ils s’en vont chasser mulets, dragonnets et autres poissons susceptibles d’entretenir leur sympathique embonpoint.

Plus d’infos : www.manchetourisme.com

2- S’adonner au long-côte

Le longe-côte un sport réservé aux retraités cacochymes ? Pas vraiment. Un minimum de souplesse est déjà requis pour enfiler sa combinaison aux prix de multiples contorsions. Il faut compter bien dix minutes. C’est long et fastidieux, mais on ne le regrette pas au moment de pénétrer dans la Manche qui affiche un petit 12°C. Avec de l’eau jusqu’à la taille, les «longeurs», munis ou non d’une pagaie, se mettent alors à marcher à grandes enjambées dynamiques, penchés vers l’avant. Et puis avec la répétition des mouvements, le bruit des vagues, la réflexion de la lumière sur l’eau, la randonnée à vite fait de devenir hypnotique. Les pratiquants les plus mordus assimilent d’ailleurs le longe-côte à une drogue.

Plus d’infos : www.normandie.longecote.fr

3- Admirer les métamorphoses du marais

Comme guidé par le chant de l’alouette, le canoë glisse sur la Douve. De part et d’autre de la rivière s’étendent de vastes prairies où broutent avec gourmandise les vaches. Si elles venaient au début de l’hiver, les pauvres bêtes auraient les sabots dans l’eau à cause des rivières qui en sortant de leur lit inondent une grande partie du territoire appelé le « bas-pays », le rendant méconnaissable. C’est la saison de la « blanchie » très prisée par les amateurs de spectacles naturels, car dans ce miroir éphémère viennent se refléter nuages, arbres, barques, oiseaux.

Plus d’infos : www.parc-cotentin-bessin.fr

La suite dans AR51

Photos: © Tourisme en Cotentin

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Écrit par
Marie Nahmias
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