Laissez derrière vous Roméo, Juliette et Vérone. Filez plein nord vers le Sud- Tyrol ou Haut-Adige, un coin d’Italie où le «Ti amo» côtoie le «Ich liebe dich», où le «vino rosso» fait copain avec le «Weißwein», un coin d’Italie où le soleil brille presque toujours sur les plus belles montagnes du monde : les Dolomites !
Et si pour commencer, on parlait d’Ötzi, un type mort il y a environ 5 300 ans. Helmut et Erika Simon ont retrouvé le corps d’un type en 1991 alors qu’ils crapahutaient sur une ligne de crête à plus de 3 000 m d’altitude dans le massif de l’Ötzal – d’où son nom – à la frontière entre l’Italie et l’Autriche. S’ils avaient croisé un dahu sur un surf, ils n’auraient pas été plus surpris. Ötzi miraculeusement conservé sous la glace pendant des siècles et des siècles venait de réapparaître avec toutes ses dents à la faveur du réchauffement climatique.
Son heure avait enfin sonné.l allait connaître une petite gloire posthume.
Pour commencer, il serait accueilli dans un musée entièrement dédié à lui, à Bolzano (Bozen). Excités comme des fans devant Justin Bieber, les archéologues saisirent la momie pour examiner plis et replis. Ce travail de longue haleine nous apprit ceci : Ötzi, un quadra, portait des fourrures. Il avait un chapeau en ours brun, un pagne en mouton, un pantalon en chèvre.
Son manteau mélangeait mouton et chèvre.
Avant de mourir, il s’était offert un bon steak de bouquetin. Il a savouré ce dernier plaisir gastronomique avant qu’une flèche ne le transperce au niveau de l’aisselle, provoquant une hémorragie fatale. Lire la suite dans AR 38
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