Les Burners, comme on les appelle, débarquent du monde entier pour créer une ville éphémère dédiée à l’art, aux plaisirs et à la fête : Black Rock City. Emeric Fohlen en était. Le photographe, membre du studio Hans Lucas, a parcouru le théâtre des opérations à vélo pour sa série intitulée Carnets du désert. Il a saisi les déguisements loufoques, les installations grandioses ou les véhicules insensés comme autant d’apparitions dans le désert.
Avec son appareil photo protégé par une housse spéciale, il bravé les tempêtes de sable de la Playa (surnom donné au désert de Black Rock) : « Je voulais obtenir une image féérique et surréaliste qui brouille les repères et abolisse les lieux. » Mission accomplie. À la fin de la semaine, le festival se clôture avec la crémation de la sculpture de « L’homme qui brûle » et de toutes les autres créations. Le sable peut reprendre ses droits. Jusqu’à la prochaine fois.
Découvrir le travail du photographe Emeric Fohlen : www.emericfohlen.com
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