Le pianiste cubain qui fait presque chaque été rugir de plaisir les spectateurs de Jazz in Marciac en est déjà à son neuvième album. Tant mieux : Abuc (Cuba à l’envers) lui permet de remonter le cours du temps, de la contredanse au boléro, en passant par le mambo…
Ce nouvel album est une traversée d’un siècle de musique cubaine. Pourquoi avoir entrepris ce voyage ?
Abuc est un album réellement différent des précédents. J’ai essayé d’aller au-delà de la musique, de dévoiler l’histoire de Cuba. L’auditeur, tandis qu’il écoute ce disque, feuillette le livret et y trouve de nombreuses explications. Mon but est d’informer sur la culture cubaine. Pour cela, j’ai dû revenir aux racines puis glisser jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce qu’on distingue de l’avenir. Cela a été un travail long, difficile. J’en suis très heureux parce que j’ai l’impression que nous l’avons effectué de la bonne façon.
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