Perdues dans le nord de l’océan Atlantique à mi-chemin entre l’Écosse et l’Islande, les îles Féroé constituent un archipel de 18 îles à la beauté absolument enchanteresse. Entre falaises défiant l’indomptable océan et montagnes aux cimes couronnées de nuages, les villages paraissent au premier abord abandonnés comme s’il n’y avait pas âme qui vive à des lieues à la ronde. Et pourtant pas de quoi s’inquiéter. Une fois que vous avez rencontré un villageois, vous avez vite fait de les rencontrer tous, car tout le monde se connaît. Cela a ses bons et mauvais côtés, mais en tout cas, aucun fait ne passe inaperçu. Les Féringiens sont des gens fiers, chaleureux, quelquefois un peu timides, mais cela ne dure jamais longtemps. On est assez vite invités chez eux. Les femmes servent le café, les hommes le boivent et racontent des histoires. Après un premier voyage en hiver au cours duquel il avait neigé ou plu presque tous les jours, j’ai voulu y retourner l’été, mais la différence n’a pas été flagrante. Pas de neige bien sûr, mais de la pluie presque tous les jours. Au moins les cascades ne risquent pas de tarir. L’été les gens aiment se retrouver pour partager des moments ensemble après avoir passé l’hiver un tant soit peu reclus. Les évènements foisonnent : fête nationale (Saint Olaf), festivals de musique, courses de bateaux à rames… Si discrètes jusqu’à présent, les îles Féroé devraient sans plus tarder faire parler d’elles. (…) Kevin Faignaert
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