Café du Brésil : les quatre musiciens français s’attaquent en effet au choro, un genre purement instrumental, né à Rio de Janeiro à la fin du dix-neuvième siècle, l’époque où, aux Etats-Unis, émergeait ce qui allait devenir le jazz. Outre Jacob de Bandolim, le choro a eu ses héros : le saxophoniste Pixinguinha, le pianiste Ernesto Nazareth, le bandoliniste Juventino Maciel… Paris Gadjo Club reprend leurs plus belles compositions et les adapte à la tradition du swing manouche.
Ici, pas de bandolim mais des guitares volubiles, chatouillées par le chef d’orchestre Christophe Davot et gaiment pilonnées par son second, Stan Laferrière. Sur ces cordes cabriole la clarinette de Pierre-Louis Cas, d’une légèreté et d’une grâce rares. Ses folles fioritures déclenchent immanquablement le sourire. Situé quelque part entre les terrasses parisiennes et les plages cariocas, ce Café du Brésil donne des envies d’escapades amoureuses, de siestes dans l’herbe ou de promenades en tandem. La musique des dimanches heureux !
Paris Gadjo Club « Café du Brésil » (Frémeaux & Associés)