Oubliez Amália Rodrigues, les robes tristes et les applaudissements glacés. La jeunesse portugaise fait face à la crise en sifflotant les mélodies d’Antonio Zambujo, grand escogriffe à la voix onctueuse qui fourre du Chet Baker dans le fado, fait pousser le Brésil dans les rues de Lisbonne et reprend « La Chanson de Prévert ». Il n’y a pas que les feuilles mortes qui rappellent ses romances à notre souvenir.