À Toulouse, coule la Garonne. Coulent aussi les jours heureux dans des lieux d’émotions, de passions, et de sensations. Suivez-nous dans la Ville rose pour les découvrir ; vous verrez, c’est cool.
1. Tiers lieu de vie — Les Halles de la Cartoucherie
Autrefois usine militaire puis industrielle, le lieu abrite désormais un food court, des salles de sport, des espaces de co-working et même un mur d’escalade. À l’étage, une librairie offre une sélection oscillant entre sorties littéraires, classiques au parfum local, tel ce Petit éloge du rugby, et romans graphiques. En septembre 2024 ouvrira une salle de spectacle qui viendra compléter l’offre de ce lieu de quartier. Récapitulons. Des bureaux, de la bouffe, de la culture, des activités physiques, voilà de quoi passer ses journées et ses soirées aux Halles de la Cartoucherie.
2. P’tite faim — Les P’tits Fayots
Point de cassoulet ici, malgré le nom évocateur donné à son restaurant par Aziz Mokhtari. Pour sa première aventure en solo, le chef toulousain ne choisit pas entre des produits nobles et d’autres de plus basse extraction. Il les aime tous d’un amour égal et le prouve en les réunissant dans des compositions (d)étonnantes. On l’observe dans la cuisine ouverte sur la salle : ce soir, asperges et sucrine se parent d’habits de fête.
3. Mécanique émotionnelle — La Halle de la Machine
Non loin de l’ancienne piste de l’aéroport Toulouse-Montaudran se baladent Astérion le Minotaure, et Princesse et Ariane, les araignées. Les trois créatures sont des machines mouvantes et émouvantes de plusieurs mètres de haut. Avec d’autres « collègues », elles font partie de la compagnie La Machine. Ensemble, sous le toit d’une immense halle, elles proposent des performances de mécanique poétique.
4. Bleu pastel — Boutique Ahpy
Annette Hardouin est de celles qui s’animent en partageant leur passion. Dans sa boutique, elle accueille curieux et badauds et leur conte l’histoire d’Isatis tinctoria, cette plante aux fleurs jaunes qui produit une teinture du bleu le plus intense. Sous le nom de pastel, elle fit autrefois la richesse de la ville et plus largement celle du pays de Cocagne compris entre Albi, Toulouse et Carcassonne. Avec son mari, elle fait revivre cette technique artisanale à travers des créations originales (vêtements, écharpes, chouchous…) et des ateliers d’initiation.
5. Street Art Hotel — Villa du Taur
À quelques minutes à pied du centre-ville, entre la place du Capitole et la basilique Saint-Sernin, le boutique-hôtel Villa du Taur peut se montrer fier de ses façades de briques roses. Mais quoi de plus naturel à Toulouse ! Plus surprenantes, en revanche, sont les œuvres de street art qui décorent les chambres et les parties communes, certaines étant signées par le Toulousain Mondé ou le citoyen du monde Banksy. Dans la Ville rose, il fallait bien un hôtel qui ose, et qui cependant vous repose.
Cet article est à retrouver dans le AR N°67, disponible en kiosque et sur notre boutique.
