Ma vie en van

Chaudes ambiances & sueurs froides

Loin du mythe Instagram du bon vanlifeur solo dans la pampa, à mille lieues de toute terre habitée, la vie en van est aussi faite de campings sauvages foireux. Marius Vaudelair a rencontré des vanlifeurs et des vanlifeuses à qui il est arrivé des bricoles, comme à lui d’ailleurs.

Une dune, des étoiles, des dromadaires placides et un van. C’est tout ce qu’on voit sur la photo Instagram qui m’a fait plaquer ma vie sédentaire. C’était il y a trois automnes. Il pleuvait. Ma compagne et moi quittions paris à bord d’un vénérable Ford Transit MK2 de 1985. Le Sahara nous attendait et puisque les réseaux sociaux nous l’avaient promis, les paisibles oasis de l’Adrar mauritanien et les corniches du grand-sud marocain face à l’Atlantique déchaîné aussi. Notre voyage initiatique fut certes fait de tout cela, mais voilà, l’idéal bohème chie vendu par les influenceurs nous réservait quelques désagréments.

Les bons tuyaux de Marius

#1 – Évitez de rechercher des emplacements sur les applications collaboratives de partage de bons plans. Avec la recrudescence des vanlifeurs, vous pourriez vous retrouver coincés entre une famille d’Allemands, un couple de bobos en goguette et des punks à chiens.

#2 – Téléchargez en revanche une bonne application de topographie indiquant les dénivelés et répertoriant tous les petits sentiers et chemins forestiers qui vous écartent des grands axes et donc des foules.

#3 – Veillez aussi à faire des recherches par vue satellite, ça donne une bonne idée du terrain avant d’être sur place.

#4 – Arrivez avant la nuit, restez discrets et remballez toutes les affaires avant d’aller vous coucher, histoire de décamper vite fait si un danger survenait !

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Écrit par
Marius Vaudelair
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