Dès le premier riff de guitare, les millions d’admirateurs des rockers du désert se retrouvent en terre connue. En terrain conquis depuis trop longtemps maugréeront certains… Mais, là où le visiteur pressé ne voit qu’immobilité, la musique de Tinariwen ne cesse d’évoluer. Sans cesser de marier l’urgence des rimes et l’éloquence des guitares, la formation se renouvelle et c’est un jeune bassiste, Eyadou Ag Leche, qui signe la dernière piste de l’album, Nànnuflày. Tel est le secret de jouvence d’un groupe qui ne vieillit pas.