Il flotte dans certains quartiers de Marseille, Lyon ou Paris, des odeurs de sudjuk, de basturma et d’aubergines grillées. Des saveurs venues d’un Orient lointain, d’un pays qui s’étendait jadis du Caucase à l’Anatolie, du mont Ararat aux rivages de la méditerranée: l’Arménie. Des saveurs riches de métissages au fil d’une histoire mouvementée qui vit les Arméniens influencés par les cultures turque, grecque et arabe, s’exiler au Moyen-Orient puis côtoyer les Russes. Dans les restaurants, dans les maisons, sur les bords des routes, sur la nappe d’un pique-nique, la cuisine arménienne a le goût du voyage.