À regarder dans son assiette, on ne croirait pas que Buenos Aires est un port. Il n’est pas né le porteño qui s’étranglera avec une arête de poisson. Sa ville, elle regarde la pampa qui nourrit grassement le bétail appelé un jour à finir sur la parrilla (gril). En chaque argentin sommeille un rôtisseur.
Photographe : Jean-François Mallet