Déjà vingt ans que les truculents membres de Baba Zula réinventent le psychédélisme turc. De leur improbable collision d’instruments naît un fascinant dub oriental, que, sur scène, ces chamanes à moustaches étirent à l’infini. Une première rondelle tente de capturer un peu de leur folie, partagée avec l’Argentine La Yegros ou les Japonais de l’Oki Dub Ainu Band. Sur la seconde, les versions instrumentales surpassent les originaux en excentricité. Mais qu’ont-ils mis dans le narguilé ?